Le Matériel
Les Micros
Il en faut des doux (les rubans), des sensibles de près comme de loin (les condensateurs) et des costauds qui encaissent (les dynamiques). Je possède un parc d’une trentaine de micros classiques haut de gamme.
Rubans (x5)
- Cascade Fat Head II (short ruban appairés)
- Cascade Vin-Jet avec transformateur Lundahl (long ruban appairés)
- Sontronics Delta II (ruban actif)
Condensateurs (x7)
- Neumann TLM193 boosté par l’atelier du microphone (Marc Henri)
- Warm Audio WA87 (Clone Neumann U87)
- Lewitt LCT640
- Octava mk012 appairés
- Beyerdynamic Opus82
- Audio technica Pro35
- Sennheiser k6 + tête M64
Dynamiques (x17)
- Electrovoice RE20
- Sennheiser MD421
- Audix D6, Audix D4, Audix D2 x2, Audix i5
- Beyerdynamic M88 x2
- Shure SM58 x3, Shure SM57 x3
- AKG D12
- Audio technica MB2K
Les préamplis
Il existe plusieurs types de préamplis, notamment ceux à transistor qui seront plus nerveux ou plus transparents et ceux à lampe plus crémeux et chaleureux. Je possède 20 tranches complètements différentes afin d’obtenir ce que l’on voudra ensemble.
Le software
Pour le mixage, je travaille avec des plugins pour des raisons de coût et de rapidité. Le mixage « in the box » est bien souvent critiqué par certaines personnes mais pour ma part, le résultat est là avec du software. Avant de parler de mixage, il y a l’enregistrement (chaîne acoustique analogique) qui devra avoir une certaine qualité. Sans cela, même avec le plus beau matériel analogique au mixage, le résultat sera imparfait. J’ai préféré miser sur une chaîne acoustique modulable de très haute qualité et une conversion A/N haut de gamme afin d’obtenir de bonnes mises à plat avec une bonne partie de la couleur finale déjà présente afin de mixer une composition déjà colorée comme nous le souhaitons ensemble. De ce fait, le mixage numérique est complètement adapté. Le développement des plugs avance et permet un travail vraiment incroyable. En passant merci à UAD, Waves, Softube… sans oublier tous les autres 🙂
Les convertisseurs
Aujourd’hui, la plupart des studios travaille avec des convertisseurs A/N N/A. Certains encore utilisent des bandes sans jamais passer par le numérique ou d’autres passent par le numérique et ensuite renvoient dans des bandes. Pour ma part, j’ai choisi des convertisseurs A/N N/A (Antelope ) qui sont plus pratiques et plus rapides. Grâce à cela, il est possible de travailler à des prix abordables pour tous les budgets.
Si vous souhaitez travailler uniquement en analogique, ce n’est pas Silence et Vibration qu’il vous faut ! D’autres seront parfaits pour vous en sortant un budget adapté!
Les écoutes
Il y a trois points essentiels pour une bonne écoute. Le traitement acoustique avec le placement des enceintes et du mixeur, l’écoute principale et les écoutes secondaires. L’environnement de travail dans lequel vous écoutez est au moins aussi important que le système d’écoute lui même. C’est indispensable pour optimiser la qualité de vos productions, et éviter les erreurs de réglages, les surprises au moment d’écouter dans un autre lieu. Ensuite vient l’écoute principale qui est l’extension des oreilles, pour cela, j’ai choisi des Focal solo6 BE. Enfin, il est important d’avoir à portée de main un deuxième système d’écoute comme des enceintes multimédia (CREATIVE GigaWorks T20 Series II) et dans l’idéal un ou plusieurs casques en troisième vérification qui sera bien différent de celui d’enceintes. Pour ma part, j’utilise un Sennheiser HD-600 et un beyerdynamic DT-770.
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